Recycler, récupérer, transformer : des verbes ? Non, des invitations !

Bonjour et bienvenue dans ma sphère, que dis-je, dans ma recyclosphère !

Je m’appelle Annick. Née à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, je suis devenue une passionnée du recyclage. Au fil du temps et des épreuves, j’ai pris conscience que je désirais vivre plus sereinement, plus sainement. De petits pas en grandes étapes, j’ai construit une recylcosphère qui me ressemble et me permet de rester en accord avec mes valeurs profondes : l’écologie, la solidarité, le bien-être, la famille.

Je n’ai pas grandi avec la cuillère du recyclage dans la bouche, non. Là où j’ai appris à marcher, on fabriquait des montres, de très belles montres, des montres de luxe même, et à l’époque, le mot « recyclage » ne se prononçait guère. Il fallait produire, c’est tout. La dualité de mon parcours, commencé dans l’industrie des cosmétiques haut de gamme, m’a permis de découvrir la Suisse, mais aussi l’Allemagne. Mon itinéraire prend sans doute sa source dans ce monde de travail minutieux et bien fait entourant mon enfance. Du cadre naturel dont j’ai pu profiter dans mes jeunes années, j’ai conservé le besoin de verdure et celui de vivre dans un lieu où l’hiver dure moins de six mois ! Posée en Valais depuis 2004, je me suis investie dans mon nouveau canton, spécialement dans le milieu associatif. Mon mari a recommencé une activité professionnelle, et ce fut à mon tour de prendre le relais auprès de ma famille en tant que gestionnaire, intendante, cuisinière et bien plus encore !

Vivre plus simplement

Lors d’un voyage en Appenzell, en Suisse alémanique en 2009, j’ai pris conscience qu’une approche alternative à notre mode de vie existait vraiment. J’ai vu des panneaux solaires sur tous les toits, des magasins bio en nombre et des offres de médecines dites douces à foison. Parallèlement, mon mari souffrait d’hypertension, et nous devions agir. Ma transformation a débuté par de petits pas dans le domaine de l’alimentation. J’ai commencé alors à tout préparer moi-même y compris mon pain. Je me suis documentée, j’ai simplifié les recettes, emprunté des livres à la bibliothèque, exploré les possibles. Je suis parvenue à la conclusion que plus on fait, mieux on y arrive. Je ne me suis pas découragée, même si quelques tentatives culinaires furent, il faut bien l’avouer ratées ! Mais j’ai persévéré, c’est ainsi toute ma façon de vivre et de consommer qui s’est vu « recyclée » !